Quelle est la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ?
Quelques graphiques expliqueront, mieux que des longs discours, quelle est la nation qui a contribué le plus à la défaite de l'Allemagne nazie.
Source : https://www.les-crises.fr/la-fabrique-du-cretin-defaite-nazis/
26 millions de morts soviétiques dont 11 millions de soldats !
L’Union soviétique porta le fardeau le plus lourd, et eut à faire face, jusqu’en novembre 1943 à près de 70% des troupes hitlériennes.
La France commémore avec horreur et tristesse la mémoire du massacre commis en juin 1944 par la Das Reich à Oradour-sur-Glane (642 victimes et 6 survivants) ; mais c’est par centaines que se comptent les villages martyrisés par l’armée allemande en Union Soviétique.
Das Reich Une division SS en France (1/2)
Das Reich Une division SS en France (1/2) Le 6 juin 1944, les Alliés débarquent sur les plages de Normandie. Au même moment, la division blindée SS Das Reich, basée près de Montauban, se diri...
Quelques images de la Grande Guerre patriotique
Les pertes militaires de la 2de Guerre Mondiale
Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l'Allemagne de 1945 ?
Sondages effectués par l'IFOP en 1945, 1994 et 2004.
Un sondage mené par l’Ifop en mai 1945, sur l’ensemble du territoire français désormais libéré a montré que les interviewés apparaissent bien conscients du rapport de force et du rôle des alliés dans la guerre, et ce malgré la censure et la difficulté sous l’occupation à accéder à une information fiable.
Ainsi, une très nette majorité (57 %) considère que l’URSS est la nation qui a le plus contribué à la défaite allemande alors que les États-Unis et l’Angleterre, pourtant libérateurs du territoire national, ne recueillent respectivement que 20 % et 12 %.
Mais ce qui est proprement sidérant est que cette vision de l’opinion publique s’est inversée de manière très spectaculaire avec le temps, comme l’ont montré deux sondages réalisés en 1994, en 2004 et le dernier en mai 2015 :
C’est tout de même formidable : en 1945, les Français qui ont vécu sous la censure ont bien compris qui a vraiment battu l’Allemagne, mais 70 ans plus tard, c’est une Histoire totalement différente qui est dans nos esprits !
“Les vainqueurs sont ceux qui écrivent l’Histoire. C’est celle-là qui est rédigée dans nos livres d’école, pas la vraie Histoire telle qu’elle s’est déroulée, mais une Histoire qui caresse le camp des gagnants. L’Histoire a cessé, depuis longtemps d’être la somme des humanités aujourd’hui elle n’appartient qu’à une poignée d’individus.” [Maxime Chattam, Les arcanes du chaos]
Pourquoi un tel retournement de l'opinion ?
D'année en année, les commémorations officielles de la victoire sur le nazisme ont minimisé, le rôle absolument déterminant des batailles livrées sur le sol de l’Union Soviétique.
La bataille de Stalingrad a été le tournant de la guerre. La résistance héroïque de Leningrad assiégée durant 900 jours et ses 1.800.000 morts dont 1 million de civils, la bataille de Koursk où les blindés soviétiques ont infligé une défaite cinglante à l’armée du Reich en sont les tournants les plus significatifs. Lorsqu’enfin les alliés débarquent en Normandie le 6 juin 1944, le territoire de l’URSS d’avant-guerre est déjà libéré et les armées soviétiques sont arrivées à Berlin. Toute l’Europe occupée avait suivi avec anxiété et espoir les avancées de l’Armée Rouge, porteuse de tous les espoirs des peuples opprimés, affamés, déportés.
Ellos vencieron al fascismo, de Raúl FAJARDO, réalisateur mexicain (2003)
Ellos vencieron al fascismo, de Raúl FAJARDO, réalisateur mexicain (2003)
La bataille de Stalingrad (1) : Mamaev Kurgan / France Inter
Le 2 février prochain sera le jour du 70e anniversaire de la fin de la bataille de Stalingrad. Ce jeudi dans Là-bas si j'y suis, écoutez les témoignages de vétérans de cette bataille qui chan...
http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-j-y-suis-la-bataille-de-stalingrad-1-mamaev-kurgan
"Là-bas si j'y suis" de Daniel MERMET, émission du jeudi 31 janvier 2013
La bataille de Stalingrad (2) : les vétérans / France Inter
Il y a 70 ans, le 2 février 1943, s'achevait la bataille de Stalingrad. En 2003, Là-bas si j'y suis est allée à la rencontre de vétérans de ce conflit qui a coûté la vie à près d'un milli...
http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-j-y-suis-la-bataille-de-stalingrad-les-veterans
"Là-bas si j'y suis" de Daniel MERMET, émission du vendredi 1 février 2013
LE SIÈGE DE LENINGRAD
Lorsqu’enfin les alliés débarquent en Normandie le 6 juin 1944, le territoire de l’URSS d’avant-guerre est déjà libéré et les armées soviétiques sont arrivées à Berlin. Toute l’Europe occupée avait suivi avec anxiété et espoir les avancées de l’Armée Rouge, porteuse de tous les espoirs des peuples opprimés, affamés, déportés.
Il faut rappeler aussi que c’est sur l’insistance des Soviétiques que la France de la Libération fut associée comme alliée à la victoire sur les nazis et que De Lattre de Tassigny assista à l’acte de capitulation le 8 mai 1945. Roosevelt ne voulait pas que la France soit représentée.
Si l’on en croit les thèses officielles, seuls les anglo-américains auraient libéré notre pays : en fait les USA avaient prévu d’occuper la France et de la mettre sous tutelle, y compris en prévoyant une administration d’occupation (AMGOT) et même une « fausse monnaie » suivant le mot du général De Gaulle. La Normandie se souvient encore de leur comportement.
[Reprise] Pourquoi De Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ?
Extraits de l'excellent livre C'était de Gaulle d'Alain Peyrefitte C'était de Gaulle, Tome 2 (Édition de Fallois Fayard 1997), pages 84 à 87 En nommant Jean Sainteny ministre des Anciens combat...
Falsification de l’histoire, désinformation, enseignement d'une histoire falsifiée à nos jeunes qui présente l'équation Nazisme = Communisme, Hitler = Staline, reportages sur les télés ne présentant que le débarquement du 6 juin 1944.
CELEBRATION DU 70e ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DU CAMP D’AUSCHWITZ (POLOGNE)
Le gouvernement polonais a organisé le 27 janvier 2015 le 70e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz sans inviter Vladimir POUTINE. François HOLLANDE a participé à cette mascarade, prétextant que le camp avait été libéré par les Ukrainiens et non par les Soviétiques.
Jacques SAPIR commente ces faits scandaleux.
Jean-Pierre Arrignon présente, sur MEDIAPART, la libération des camps d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée rouge les 27 et 28 Janvier 1945
23.01.15 - "Au moment où le Premier Ministre ukrainien Arseni Iatseniuk déclare sur la chaîne allemande ARD qu’en 1944 « l’Allemagne et l’Ukraine avaient été envahies par l’URSS » et que l’Union européenne s’abstient de soutenir la résolution onusienne de lutte contre la glorification du nazisme, il m’a semblé important de rappeler les événements qui ont abouti à la libération des camps de concentration d’Auschwitz et de Birkenau, car ils sont les symboles de la liberté et de l’humanisme."
Le documentaire The Liberation Of Auschwitz réunit les images tournées au moment de l'entrée de l'Armée Rouge à Auschwitz filmées par le commandant Alexander Vorontsov.
L’Union soviétique par pertes et profits par Annie LACROIX-RIZ
Il y a soixante ans, 57 % des Français considéraient l’URSS comme le principal vainqueur de la guerre. En 2004, ils n’étaient plus que 20 %. Amplifié par les médias, cet oubli progressif du rôle de Moscou tient aussi aux polémiques sur la politique de Staline entre 1939 et juin 1941, que des travaux historiques récents éclairent d’un jour nouveau. Mais, quoi qu’on pense du pacte germano-soviétique, comment nier que, trois ans durant, les Russes ont porté une grande partie de la résistance, puis de la contre-offensive face à la Wehrmacht ? Au prix de 20 millions de morts.
Deux ans après sa victoire sur le nazisme, l’Armée rouge devint, pour les peuples de l’Ouest, pour cause de guerre froide, une menace. Six décennies plus tard, l’historiographie française, sa mutation pro-américaine achevée, voue l’Union soviétique aux gémonies tant pour la phase du pacte germano-soviétique que, désormais, pour celle de sa « grande guerre patriotique ». Nos manuels, assimilant nazisme et communisme, surenchérissent sur les historiens d’Europe orientale. Mais les recherches originales qui nourrissent cette mise au point dressent un tout autre tableau de l’URSS dans la seconde guerre mondiale.
Lire la suite : http://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/LACROIX_RIZ/12194
L'Union soviétique par pertes et profits
Deux ans après sa victoire sur le nazisme, l'Armée rouge devint, pour les peuples de l'Ouest, pour cause de guerre froide, une menace ( 1). Six décennies plus tard, l'historiographie française,...
Le chant de la grande guerre patriotique